Maxime Steinberg est décédé le 27 juillet à l'âge de 73 ans. Cet historien belge était spécialiste de la persécution des Juifs de Belgique. Il avait été reconnu "Mensch" de l'année en 2009. Né le 13 décembre 1936, Maxime Steinberg avait obtenu son doctorat en histoire avec la première thèse défendue en Belgique sur la "solution finale" à l'ULB en 1987. Professeur dans le secondaire et associé à l'Institut d'études du judaïsme, il a enseigné l'histoire de l'antisémitisme et du génocide. Spécialiste de la question, il a siégé comme expert, en 1980-1981 à Kiel, au procès pour complicité d'assassinat dans la déportation des Juifs de l'ancien officier SS des affaires juives à Bruxelles Kurt Asche.
Son travail avec l'historien flamand Herman Van Goethem a permis de replacer la question de la déportation dans une perspective belge et a souligné la part de responsabilité des autorités belges, sans laquelle la persécution n'aurait pas été praticable à cette échelle. Il fut également, de 1994 à 2002, directeur général du centre d'étude européen de la Shoah, de l'antisémitisme et du génocide. Par ailleurs, il a réalisé l'exposition permanente du musée juif de la déportation et de la résistance de Malines et celle du pavillon belge d'Auschwitz et publié avec Serge Klarsfeld la liste des déportés juifs de Belgique.
jeudi 29 juillet 2010
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