samedi 29 mars 2008

Premiers résultats

Moins de 24 heures après le post d'hier relatif aux 101 enfants du premier convoi du Mouzinho et les envois à différentes listes de diffusion les premiers résultats tombent Barbara Zimmer nous a envoyé 11 messages avec différentes informations sur les enfants qu'elle en soit ici remerciée; Neil Rosen et Yehudah ben Schlomo nous ont envoyé des sources de la presse de 1941 et d'autres traces à suivre. La plupart proviennent des États-Unis et d'Israël. Enfin quelques contacts familiaux commencent à arriver, maintenant il va falloir suivre tout cela ...et l'analyser.
La suite à lire bientôt ici.



Doro[t] association d'histoire dirige le projet Un exil ordinaire

Si vous voulez nous aider vous pouvez nous contacter par mail : contact[at]dorot.fr
( remplacez [at] par @)
ou adressez vos dons à dorot |association d'histoire 15 avenue de Gadagne 69230 St Genis Laval

jeudi 27 mars 2008

Le SS Mouzinho

Pendant que l'Education Nationale tente de se souvenir des 11 000 enfants juifs déportés de France disparus dans les camps nous recherchons la trace des 101 enfants du premier convoi coordonné par l'OSE le 10 juin 1941 de Lisbonne pour New York. Ils ont été sauvés par les efforts solidaires du HICEM du JOINT de l'OSE et de l'AFSC.
Si vous ou vos proches connaissez un de ces enfants merci de nous contacter à
contact[at] dorot.fr (remplacer [at] par @).

Nous avons mis en ligne cette première liste où bon nombre d'enfants sont nés au pays de Bade et en Autriche afin d'essayer de retrouver la trace de leurs parents dont l'identité ne figure pas dans les documents que nous avons pu consulter.
Convois d'enfants

lundi 24 mars 2008

International Tracing Service, un challenge pour la recherche


Privilégiée j'ai eu la chance de faire partie des premiers chercheurs à pouvoir lancer des recherches à Bad Arolsen depuis l'ouverture des archives de ce service peu connu du grand public.
Le Service International de Recherches situé à Bad Arolsen (ITS) œuvre en faveur des victimes des persécutions nazies et de leurs familles en établissant leur sort à l’aide de ses archives.

ITS a versé une première partie de ses archives sous formes numériques à Washington à l'USHMM ainsi qu'à Yad Vashem à Jerusalem. La France parmi d'autres pays membres de la commission internationale n'a pas encore désigné le service public ou privé qui pourrait recevoir copie des 50 millions de documents. Le système de recherche basé sur le "Central Name index" permet de retrouver les autres documents dans les collections d'ITS.


Pour notre recherche les spécialistes de l'ITS ont localisé les ressources à disposition concernant quelques familles et personnes, déportées de France, de Prague et de Belgique ou encore réfugiées en Suisse .

D'ici 2012 la totalité des archives sera numérisée et livrée aux organisations désignées. Il reste à espérer que d'ici là l a France aura demandé une copie et mis les moyens pour les rendre accessibles au plus grand nombre de chercheurs, scientifiques, familles et survivants victimes des persécutions nazies.

Les perspectives pour la recherche seront mieux connues après une première mission d'évaluation des collections originales effectuée par des chercheurs à la fin du printemps, grâce à une initiative conjointe ITS/USHMM.

mercredi 12 mars 2008

Mort d'Adam Raysky

CARNET

Mort d'Adam Rayski, cofondateur du Crif

NOUVELOBS.COM | 12.03.2008 | 18:05

Ancien résistant, il était le dernier survivant des fondateurs de l'association créée en 1943, en pleine occupation.

Adam Rayski, résistant et ancien dirigeant de la section française de la MOI (Main d'oeuvre immigrée) est mort, mardi 12 mars, à l'âge de 95 ans, a indiqué le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
Il était le dernier survivant des fondateurs du Crif, créé en 1943 par les responsables de la communauté juive, en pleine période d'occupation.
Ses obsèques auront lieu jeudi à 14H00 au cimetière du Père Lachaise, a fait savoir le Crif.

Une enfance française

Aujourd'hui mise en ligne du texte d'Annie Hartl-Weich sur ses années d'exil en France. Années de refuge dans le Lot. Années d'enfance en France
Elle est née en 1937 et, a dit-elle eu de la chance, des chances même: "Parmi les nombreuses chances que j’ai eues dans ma vie, les plus décisives se sont concentrées sur mes premières années. En tout premier lieu que mes parents aient eu la clairvoyance de quitter d’abord Vienne, puis trois ans plus tard Paris en temps utile, et qu’ils aient trouvé refuge au village de Fons dans le Lot, dont toute la population sans exception a protégé notre famille pendant quatre ans, de sorte que nous avons passé la guerre loin des rafles, des camps et des déportations."

Illustré par les photographies magnifiques de la collection familiale, l'article d'Annie est fort et tenace comme elle. Le destin de la famille de Karl Hartl est passionnant !

70 ans après l'Anschluss, le malaise des Autrichiens


AUTRICHE. Deux habitants sur trois souhaitent tirer un trait définitif sur le passé nazi. Commémorations cette semaine.

Maurin Picard, Vienne Mercredi 12 mars 2008


Divisée sur l'importance à accorder aux célébrations du 70e anniversaire de l'Anschluss, l'annexion forcée à l'Allemagne nazie le 12 mars 1938, l'Autriche peine toujours à assumer le legs de ce «jour le plus noir» de son histoire.

Expositions, débats, documentaires télévisés se succèdent depuis quelques jours, relayés par les médias, selon la volonté du gouvernement de marquer la «repentance» de tout un peuple pour sa collaboration active avec le IIIe Reich et l'élimination de ses élites juives. L'Eglise catholique a appelé la population à «tirer les leçons du passé», par la voix notamment du cardinal-archevêque de Vienne, Mgr Christoph Schönborn.

Une veillée aux chandelles, baptisée la «nuit du silence» en hommage aux survivants de la Shoah, sera organisée ce mercredi soir sur la Heldenplatz, la place des Héros, à l'endroit même où Hitler proclama l'annexion de son pays natal le 15 mars 1938, devant 250000 personnes en liesse.

Exposition à l'opéra

Malgré ces bonnes intentions, le cœur en Autriche, pourtant, n'y est pas. Est-ce parce que «60% des Autrichiens n'ont pas connu la guerre», comme l'a affirmé le maire social-démocrate de Vienne, Michael Häupl? Ou parce que l'évocation de ces heures sombres de l'histoire de l'Autriche reste pénible pour le plus grand nombre? D'après un sondage établi par l'Institut d'études de sciences sociales de Vienne (SWS), 60% des personnes interrogées souhaiteraient tirer un «trait final» sur le passé nazi du pays, tandis que 36% se prononcent en faveur d'un travail de mémoire plus appuyé.

Une émouvante exposition à l'Opéra de Vienne, intitulée Victimes, coupables, spectateurs, vient opportunément rappeler que, même au sein de cette prestigieuse institution, 92 musiciens de confession juive furent brutalement renvoyés. «Il fallait apporter plus de lumière et de propreté dans l'histoire de la maison, souligne le directeur du Staatsoper, Ioan Holender. Nous n'avons pas été et ne sommes pas des petits saints.»

Le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer a salué lundi cette volonté de «regarder en face un douloureux passé», avant de regretter que «dans l'Autriche de 2008, les institutions [prêtes à en faire autant] sont encore malheureusement l'exception».

Une allusion à peine voilée au Musée Leopold de Vienne, où vient de s'ouvrir une exposition consacrée au peintre tyrolien Albin Egger-Lienz, et dont des dizaines de peintures présenteraient des origines suspectes. Parmi les toiles présentées figure un portrait de paysans peint en 1910, offert à Adolf Hitler par ses officiers pour son anniversaire en 1939, après avoir été volé à un architecte juif viennois, Oskar Neumann.

Le mot d'Otto de Habsbourg

Les autorités autrichiennes se sont vu récemment reprocher de n'avoir toujours pas fini d'indemniser les victimes du nazisme - juifs, homosexuels, tziganes et déserteurs de la Wehrmacht - ou d'avoir laissé s'éteindre dans leur lit des criminels de guerre nazis, comme Erna Wallisch, cette ancienne gardienne du camp d'Auschwitz âgée de 86 ans, décédée chez elle à Vienne le mois dernier.

Dans ce contexte délicat, beaucoup attendaient un discours fédérateur et positif d'Otto de Habsbourg, ce «témoin du siècle» âgé de 95 ans. Hélas, le vieil homme a dérapé et apporté son interprétation très personnelle des événements du 15 mars 1938. Arguant qu'il n'y avait «pas plus de 60000 personnes» ce jour-là face au balcon de la Hofburg, il a ajouté que cette affluence ne dépassait pas celle d'un «match de football». Embarrassé, l'ancien chancelier conservateur Wolfgang Schüssel (ÖVP) a tenté de corriger le nonagénaire, en rappelant que le fait de se trouver sur la Heldenplatz le 12 mars 1938 n'était «pas aussi innocent que d'assister à un match de football».



© Le Temps, 2008 . Droits de reproduction et de diffusion réserv

mardi 11 mars 2008

Les filles et leurs pères, un lien pas ordinaire

Aujourd'hui mise en ligne d'un extrait du livre de Susanne Pollak que nous publierons à la rentrée.
Cet extrait permet de découvrir le récit par Heinz Pollak de l'Anschluss et des semaines qui suivirent. Ces évènements trouvent un écho particulier alors que ce soir cela fera très exactement 7O ans que l'Autriche a été annexée au Reich et que le signal du départ a été donné aux exilés juifs.

Un autre exemple d'exil avec le récit d'Annie Hartl de la famille Hartl-Grünhut en France très justement intitulé " une enfance française". A découvrir sur le site cette semaine.

samedi 8 mars 2008

Appel à témoins

Dans le cadre d'une étude que nous menons sur l'arrivée des réfugiés juifs en provenance du Reich en 1938 et 1939, nous recherchons des personnes qui ont été internées préalablement à leur exil dans un camp du Reich ( Dachau, Buchenwald..).
Merci de contacter l'équipe de Doro[t] à l'adresse contact@dorot.fr si cela vous concerne ou si vous connaissez quelqu'un dont c'est l'histoire.

Appel à archives

Doro[t] association d'histoire
en partenariat avec
le Mémorial de la Shoah - Centre de Documentation Juive Contemporaine
recherche des collections d'archives, papiers personnels , documents de voyages, correspondance, photographies etc...
de personnes ayant quitté l'Autriche et /ou l'Allemagne en 1938- 1939 pour la France, la Suisse, la Belgique, l'Italie ou la Tchécoslovaquie en raison des discriminations dont ils/elles étaient l'objet.

Merci de contacter Manuela Wyler à l'adresse manuela@dorot.fr ou manuela.wyler@memorialdelashoah.org.

mercredi 5 mars 2008

4 cartes contre le racisme


A l'occasion des semaines contre le racisme nous mettons en ligne une série de quatre cartes postales. Demandez-les via le formulaire nous vous les adresserons.