lundi 1 décembre 2008

Nouvelles des archives du Rhône et d'Afrique du Nord


Dorot association d’histoire,
missionnée par le Centre de Documentation Juive contemporaine Mémorial de la Shoah depuis 2007 pour la localisation et l’acquisition d’archives est heureuse d’annoncer la signature d’une convention entre le CDJC - Mémorial de la Shoah et le Conseil général du Rhône pour les Archives départementales du Rhône le vendredi 12 décembre 2008

Le CDJC, pour ses besoins de communication aux familles de victimes et aux chercheurs, a proposé au Département du Rhône de numériser et microfilmer un ensemble important de documents auxquels il a régulièrement recours dans le cadre de ses activités de communication des sources relatives aux persécutions.

Le CDJC va numériser et microfilmer des documents librement communicables et conservés aux Archives départementales du Rhône. Ils portent sur le sort des Juifs, des Tziganes et autres groupes de victimes entre 1933 et 1948 dans le département du Rhône.

Cette opération sera réalisée grâce au soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. L'opération est prévue sur une durée de 6 mois.

Les archives départementales du Rhône ont conservé un fond particulièrement important d'archives relatives à l'immigration des années 30 et 40, au sein desquels les dossiers individuels des services de police de la préfecture. Fonds de la Préfecture 1ère division, 5ème bureau, service des étrangers.

La numérisation et l'indexation de ce fond estimé à plus de 700 000 vues pour la partie qui sera traitée dans cette opération représentent une source unique pour les familles et chercheurs qui exploitent les archives afin de documenter le destin des individus ou des groupes de persécutés présents dans le Rhône pendant la période des persécutions.

Volume 565 boites soit environ 57 mètres linéaires.


Le Département du Rhône fournira au CDJC une copie numérique du fonds du Mémorial de l’Oppression et du fonds de la Prison de Montluc.

Les archives de la préfecture relatives à l'internement et aux persécutions déjà microfilmées par le United States Holocaust Memorial Museum à Washington en 1994 seront numérisées ( 44500 vues) des fonds complémentaires repérés par dorot association d’histoire complètent la collecte (environ 19 000 vues), parmi ces « nouvelles » archives les dossiers des étudiants juifs exclus de l’Université, ceux demandant dérogation au numérus clausus imposé par Vichy, dont le frère aîné de Robert Badinter.

doro[t]|association d’histoire a choisi d’allier Histoire et histoire des familles en développant ses projets sous un angle micro-historique. La micro histoire propose aux historiens de délaisser l’étude des masses ou des classes pour s’intéresser aux individus. En suivant le fil du destin particulier d’un individu, on éclaire les caractéristiques du monde qui l’entoure. La réduction d’échelle permet d’examiner les phénomènes à la loupe.

Depuis 2003, l'équipe poursuit un programme de recherche intitulé, « Traces et Empreintes, un exil ordinaire», qui a pour sujet l’exil des réfugiés juifs en Europe. Ce projet, à travers l’étude et l’analyse des destins d'hommes, de femmes et d'enfants à pour but de transmettre l'histoire en analysant le sort des demandeurs d’asile et des réfugiés dans le contexte politique et historique de la seconde guerre mondiale. Ce projet permet la production d’outils d’éducation, d’expositions et de publications destinées aux différents publics concernés: professeurs et élèves, familles, chercheurs et visiteurs individuels.

Les juifs d'Afrique du Nord pendant la Shoah
Parallèlement à la poursuite des travaux sur les réfugiés juifs étrangers dorot association d'histoire en coopération avec une institution israélienne, l'Institut Yad ben Zvi, débute un projet sur la mémoire des juifs d’Afrique du Nord pendant la seconde guerre mondiale. Il s’agit des juifs nés en Afrique du Nord et domiciliés en métropole ainsi que des juifs domiciliés en Afrique du Nord et natif d’une autre zone géographique (parmi eux nombre de réfugiés dont nous avons documenté les destins préalablement), ainsi que des familles séfarades déportées de France. La coopération entre les organisation portera sur le partage des sources d’archives , l'indexation et la numérisation.


























Le 7 janvier 1944 vers 16 h le docteur Albert Bendrihem, médecin juif à Brégnier–Cordon, exerçant malgré les lois antisémites de Vichy est arrêté à Glandieu un hameau situé à quelques kilomètres d'Izieu.

Agé de 37 ans le docteur Bendrihem né à Oran, est bien connu des habitants de la région. Il a résidé avec sa famille à Izieu, puis à Brégnier et enfin à Glandieu.Transféré à Lyon puis à Drancy il est déporté par le convoi 67 vers Auschwitz

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