Oui à condition de ne pas allumer la télévision ce qui fut presque facile vu notre emploi du temps chargé en rencontres. Ne pas marcher le long du Danube où des plages aux couleurs des différents compétiteurs sont aménagées.
Oui samedi parce nous avons quitté Vienne pour les camps de concentration de Mauthausen et d'Ebensee et que le soir venu nous sommes allés dormir à Linz, mais le dimanche, jour de match, les voitures sur l'autoroute et dans Vienne étaient décorées aux couleurs de Croatie et de l'Autriche qui s'affrontaient. Dans les rues menant au stade ( hélas notre point d'attache se trouvait dans ce quartier) les supporters ont commencé assez tôt une déambulation agrémentée de liquide alcoolisés variés, ce qui a déclenché rapidement sirènes et chants, beuglements assez peu articulés. Trop pour nous en ce jour de finale à Roland Garros et de défaite de notre Suisse préféré Roger , nous nous sommes dirigés en début de match vers l'aéroport où les télévisions ont pris le relais. Du foot, du foot et encore du foot.
Plus sérieusement, à Vienne grâce à Annie notre correspondante permanente nous avons pu rencontrer trois nouveaux « anciens enfants » ayant vécu en France pendant la période de la seconde guerre mondiale. Annie avait réuni pour la seconde fois un groupe de ces « français » de Vienne, qui ont accepté de nous confier leurs histoires et leurs archives familiales datant de la période de l’exil en France et en Suisse.
Pendant notre séjour nous avons pu amorcer de nouvelles coopérations et espérons que rapidement nous pourrons vous donner des nouvelles concrètes des projets menés avec l’Autriche.
Un rappel procurez-vous
Douce France ? Musiciens en exil en France 1933-1945
Michel Cullin et Primavera Driessen-Gruber (dir.)
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