lundi 14 juillet 2008

Retour de Jérusalem


De retour de Jérusalem où nous avons présenté mercredi dernier nos activités lors des 6e rencontres internationales de l’éducation à la Shoah organisées par l'école internationale d'études de la Shoah de Yad Vashem.

Plus de 700 professionnels de 52 pays étaient réunis par Yad Vashem et nous avons pu, au-delà de la présentation formelle de nos productions, nouer des relations avec nombre d’entre eux.

Du point de vue des institutions nous avons pu créer un lien avec une organisation autrichienne ( rendez-vous avait été pris à Vienne), améliorer notre visibilité vis-à-vis du National fonds autrichien et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, rencontrer des représentants d’organisations d’Allemagne, d’Italie, de Belgique, du Canada, d’Argentine…

De nombreux enseignants ont reçu un CD rom bilingue ( français-anglais) présentant nos activité et notre projet de classe européenne virtuelle.


Ce voyage a été aussi l’occasion de rencontrer Ehud Loeb, contributeur du texte chaque homme a son ombre que nous ne connaissions que « virtuellement ». Une rencontre précieuse.



Une surprise de taille nous attendait le lendemain , à quelques heures de notre présentation mercredi, parmi les 700 participants un visage m’a paru familier au milieu de la foule se dirigeant vers la noria d’autobus nous acheminant du centre de congrès vers le Musée. Il s’agissait de Bathseva Dagan veuve de Paul Kornweitz et dernier témoin de l’histoire de cette famille dont le destin a été notre premier axe de recherche.

Elle nous a fait l’amitié de participer à notre atelier où les participants ont été bien plus qu’intéressés par le témoignage et la personnalité
lumineuse de Batsheva.
Nous mettrons en ligne très bientôt un clip vidéo de son témoignage lors de cet atelier.


Batsheva autrefois s'appelait Isabella Rubinstein, elle est née à Lodz en 1925, en 1940 elle entre au ghetto de Radom, puis réussit à passer dans la clandestinité et se cache à Schwerin. La Gestapo l'arrête en mai 1943, elle est déportée à Auschwitz où elle est immatriculée sous le numéro 45554.
Après Ravensbrück elle est finalement libérée à Machow.


Jeudi en fin de journée notre dernier rendez-vous était à l'institut Yad ben Zvi qui se consacre à l'histoire des juifs d'Orient. L'Institut développe un programme sur les juifs en/d'Afrique du Nord pendant la Shoah et parmi eux il y a avait des réfugiés du Reich.
Nous espérons pouvoir créer un programme de coopération avec les chercheurs de l'Institut et servir de lien avec les organisations de mémoire en France.

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