lundi 24 décembre 2007

Bonne année, nous prenons quelques jours de repos

Pour voir nos voeux 2008 en Flash sur le site d'un exil ordinaire.
Bonne année à tous.

mardi 18 décembre 2007

Un nouveau site pour dorot

Le site " institutionnel" de l'association laissait plus qu'à désirer, mais faute de temps et de compétences internes nous laissions ...en l'état.

Ce laisser-aller intolérable est réparé!

Jérémy est en effet revenu de formation et nous a fait profiter de ses nouvelles aptitudes.
Donc depuis aujourd'hui doro[t]|association d’histoire bénéficie d'un nouveau site dont l'identité est cohérente avec celle d' un exil ordinaire.



samedi 8 décembre 2007

Hag Sameah


Au milieu des préparatifs du repas de Hannukah , un appel téléphonique celui de Simha Arom de retour de voyage. longue conversation, futur rendez-vous.
Ce soir en allumant les bougies et avant de faire tourner la toupie, une pensée pour David et Liba Arom, ici ou là-bas.

samedi 1 décembre 2007

David et Liba Arom à Aiguebelette


Lors de mon voyage à Vienne, j'ai rencontré Michel Cullin, professeur de l'institut franco-autrichien à l'Académie Diplomatique.
Notre entretien fructueux nous a amené à évoquer la prochaine publication de Douce France? Musik-Exil in Frankreich / Musiciens en exil en France 1933-1945, sous la direction de Michel Cullin, Primavera Driessen Gruber publié à Vienne chez Böhlau 2008.

Ce travail semblait croiser nos préoccupations et Michel Cullin m'a fait parvenir un exemplaire d'épreuves. A la lecture des articles de cet ouvrage collectif je me suis arrêtée sur une interview de Simha Arom (ethnomusicologue) réalisée en 2005 par
Dominique Lassaigne,qui contribue à titre posthume à l'ouvrage avec un article intitulé "La jeune fille à la bicyclette". Témoignages vivants et historiographie francaise sur l'internement des 'Allemands anciennement autrichiens' dans la France de la Seconde Guerre mondiale
Le Professeur Arom dont le patronyme ne m'était pas étranger mentionne son passage à Aiguebelette en août 1942, alors que ses parents y demeuraient en résidence forcée.
J'ai à nouveau vérifié mes sources documentaires et pu ainsi corriger sur la liste des juifs assignés à résidence le nom de David et Liba que j'avais lu Aron sur les listes de la préfecture de Chambéry.

La famille Arom était internée à Rivesaltes depuis le 26 février 1941 en provenance du camp de Brens dans le Tarn, David et Liba et les deux garçons, Fred et Edouard, s'évadent dans la nuit du 11 au 12 juin 1941. David avait attendu qu'Edouard sorte de l'hôpital de Perpignan où il était soigné pour une infection pulmonaire. David et Liba se dirigent à Lyon où ils habitent successivement Montée de la Grande Côte puis rue Tête d'Or chez Mme Perret. Le 13 février 1942 David remplit en triple exemplaire la déclaration que les réfugiés juifs entrés en France après janvier 1936 doivent souscrire. Une croix bleue en haut du formulaire pourrait signifier qu'il était prestataire, mais il dit disposer de ressources propres suffisantes pour ne pas travailler.


Le préfet les assigne à résidence en Savoie en mars 1942, qu'ont ils fait de juin 41 à mars 1942? Comment sont-ils entrés à nouveau dans les fichiers de la police des étrangers alors qu'ils étaient évadés et donc clandestins?Pourquoi avoir souscrit à la déclaration de février 1942?

Fred ( Simha) est à Moissac, je ne sais pas où est Edouard.
Dans les documents trouvés à Aiguebelette l'an dernier il y avait trois ordonnances dont deux pour Liba. Toutes préconisaient un régime spécial, ce qui induisait malgré les restrictions l'accès à du lait et à peut-être plus de viande ou de sucre, était-ce pour nourrir les garçons.
Une des ordonnances émanait d'un médecin juif de Lyon en mai 1942 alors même que l'interdiction d'exercer était effective.

En visite pour son anniversaire à Aiguebelette le 26 août 1942, Simha qui a 12 ans échappe à la rafle grâce à la présence d'esprit de son père.
David et Liba seront déportés par le convoi 27 de Drancy.
En 1955 Eli Arom ( Edouard je suppose) soumet une feuille de témoignage à Yad Vashem pour ses deux parents.

J'ai écrit au professeur Simha Arom et espère qu'il me répondra.
Sur les 89 juifs qui étaient à Aiguebelette j'ai pu, grâce à la piste trouvée dans un ouvrage qui sera publié à Vienne en Autriche, rendre un morceau de leur histoire à deux réfugiés ayant vécu en Savoie leurs derniers instants de liberté.

mercredi 21 novembre 2007

Retour de Vienne


Susy Pollak est venue me chercher à l'aéroport ce lundi 12 novembre. Il faisait froid sur Vienne mais la neige n'était pas encore là. Nous sommes d'abord allées rendre visite à Ilse, sa maman hospitalisée et j'ai rencontrée celle dont j'avais lu l'histoire, trouvé des traces dans les documents administratifs français, à Gurs et à Lyon.
Le projet d'interview filmée par Hannes Gellner n'était bien sûr plus d'actualité; cette première visite nous a permis à l'une et à l'autre de faire un peu connaissance. Je suis retournée deux fois à l'hôpital pendant la semaine et Ilse se rétablissant chaque jour un peu plus, nous avons pu parler des temps de guerre et d'Heinz ,l'amour de sa vie, de ses parents aussi un peu.
Le soir venu Susy m'a conduit chez Annie Weich, notre lectrice, correctrice attentive et critique qui avait réussi à réunir un groupe d'anciens enfants cachés ou nés en France pendant la guerre.
Aujourd'hui tous sexagénaire, ils ont accepté de me recevoir pendant la semaine et certains m'ont remis leurs archives afin de les copier ou de les conserver au Centre de Documentation Juive Contemporaine.
Chaque interview, chaque revue des documents de la famille, chaque photographie m'a permis d'appréhender une autre facette de l'exil de ces enfants.
Susy a écrit un livre il y a dix ans maintenant sur l'exil de ses parents, leurs histoires et la sienne, nous allons le publier en 2008 actualisé et surtout augmenté de photographies et de documents.
Mardi visite à l'IKG, décevant, nous y reviendrons. Visite de la Glasergasse, mes pas dans ceux de Nathan Kornweitz jusqu'à la Westbanhof...rencontre ensuite avec Marie notre traductrice, après un an de relations virtuelles c'était bien de se voir en vrai.

Mardi toujours Jeanne a raconté son itinéraire de petite fille orpheline de mère, dont le père communiste l'a placée avant d'être arrêté en 1940. Tout au long des deux heures d'interview je n'ai cessé de voir en elle l'enfant qui ne l'a jamais quittée.
Mercredi travail avec Susy sur le projet de livre, visite à sa maman première interview audio.

Jeudi, marathon sous la neige. Jérôme Segal de bon matin dans un joli appartement, ambiance détendue, les enfants n'avaient pas classe, Jérôme en plein festival du film juif reste assez zen malgré l'arrivée de Claude Berry très " high maintenance".
Visite ensuite à Eva, aujourd'hui bridgeuse très sérieuse l'après midi, la visite devait impérativement avoir lieu le matin, ce fut le cas.
Eva était une enfant à Gurs, Edith sa maman était également internée, Arthur l'ami et futur mari à l'extérieur. Eva m'a remis une superbe correspondance de Gurs entre Arthur et Edith de novembre 1942 à avril 1943.
Au pire moment Arthur réussit à faire sortir la mère et l'enfant de Gurs et la famille patchwork se retrouve à Montauban : Arthur avec ses filles et Edith avec Eva.
Sous la neige Eva m'a guidée vers le rendez-vous suivant chez Odette.

Autre histoire, née en France, trous de mémoire et bleus aux souvenirs. Son puzzle sera difficile à assembler, d'autant qu'elle ne sait si elle le veut. Jolie vie, jolie carrière, joli mariage, joli fils...et comme parfois mémoire meurtrie, envie de remplir les blancs, mais sans trop déranger l'agencement du joli appartement, sur la jolie place. Tout est très chic chez Odette même ce qui fait mal.

Sous la neige, dans le vent glacial un déjeuner léger dans la palmeraie puis la tempête vers Schönbrunn pour rencontrer Kurt, qui raconte avec pudeur l'éloignement le Kindertransport et les difficiles retrouvailles avec ses parents après guerre. Loin de Montmorency puis Chabannes, le Lot et Garonne, Laroque Timbaut, l'OSE encore et enfin le retour à Vienne. Retour dans le 21e épuisée, gelée.
Vendredi : relâche et visite à Ilse.
Samedi matin rendez-vous avec Annie passionnée, passionnante, la fille de Karl Hartl raconte le périple français, après la fuite tôt en 1938. Le Plessis-Robinson, l'exode, le couvent, le village du Lot, une mère juive médecin, un père socialiste, les grands-parents, une enfance en France puis la fille du diplomate parcourt le monde pour rentrer en Autriche. Elle nous a promis un texte pour le site.
Dimanche rendez-vous avec Hannes dans le quartier de Josefstadler, café turc, mariage ou anniversaire dans la salle du fond. Son documentaire," la mémoire des enfants" est sélectionné pour le festival de Jérusalem.
C'est bien.
Lundi et mardi des rendez-vous pour l'installation de notre exposition à Vienne à l'automne 2008. Des espoirs que nous ne manquerons pas de vous faire partager.
J'ai soigneusement évité de me rendre à Mauthausen, trop froid, trop de neige, trop loin.

Aujourd'hui le sénateur Guy Fischer nous a écrit (comme à d'autres) , le conseil constitutionnel a validé la loi Hortefeux en censurant les statistiques ethniques...mais en autorisant les tests ADN.
Ce pays fait peur.

vendredi 9 novembre 2007

Trop de nouvelles , pas de nouvelle

Aujourd'hui triste anniversaire de la Nuit de Cristal.
Évènement qui accéléra le départ des familles juives d'Allemagne et d'Autriche.

Amis bloggers, je n'arrive pas à croire que le dernier post remonte au mois d'Août, ne croyez pas que nous nous sommes endormis entre temps.

Certes le site exilordinaire.org s'est enrichi de nouvelles pages dans la rubrique témoignage avec l'ajout du texte de Ehud Loeb ( né Herbert Odenheimer) " chaque homme à son ombre" , mais nous avons aussi réalisé de belles avancées sur nos projets.
  • L'édition en Français du livre de Susane Pollak sur ses parents respectivement médecine et infirmière à Gurs est en cours, nous partons à Vienne récupérer copie des documents de la famille.
  • A Turin notre ami chercheur Alberto Cavaglion nous propose d'intégrer un projet de classes virtuelles pour les élèves européens.
  • L'exposition prévue de longue date sur l'internement des juifs étrangers en France verra enfin le jour au printemps 2008. Nous comptons l'installer au camp mémorial de Rivesaltes grâce au soutien de la directrice du projet.
  • Nous travaillons avec notre partenaire le Centre de Documentation Juive Contemporaine/ Mémorial de la Shoah à un portail de l'internement.
  • De retour de Londres nous avons pu trouver des traces de l'internement des "indésirables" dans les archives britanniques.
  • Notre médiateur culturel revient bientôt d'une longue période de formation et nous allons pouvoir attaquer la production du site 100% pédagogique.
  • Notre offre concernant le Concours national de la Résistance 2007-2008 rencontre un accueil chaleureux des enseignants, alors rendez-vous le 8 décembre pour découvrir les deux projets que doro[t] | association d'histoire soutiendra .
A Vienne toujours, à partir de la semaine prochaine, nous allons pouvoir rencontrer grâce à notre bonne fée Annie Weich, quelques uns des enfants réfugiés en France pendant la période de la guerre.

Sinon dans notre quête de financements la lutte continue, et comme prévu le ciel ne s'est pas éclairci au-dessus de la ville de Lyon....à notre sujet.

jeudi 23 août 2007

De Gurs



A la recherche des internés de Gurs transférés à Chansaye dans le Rhône, j'ai repris le chemin des archives départementales des Pyrénées Atlantiques à Pau. Avant de m'enfermer deux jours aux archives, j'ai fait une halte sur l'ancien site du camp. Il pleuvait le 20 août et la température extérieure sur le site du camp ne devait pas dépasser les 15° à midi.

Humidité, asthme, changement de climat telles sont les raisons invoquées par les services des Centres d'Accueil pour réclamer les transferts vers Chansaye et sortir une trentaine de personnes de l'enfer Gursien.

















Les dossiers retrouvés documentent le séjour à Gurs et parfois dans d'autres camps des pensionnaires de Chansaye. Pour certains le doute subsiste sur leur sortie du camp. Nous allons maintenant analyser la nouvelle documentation et mettre en ligne sous peu les données récoltées.

mardi 14 août 2007

Excellentes nouvelles

Pendant l'été nous avons récolté les bonnes nouvelles : la région Languedoc Roussillon nous soutient et grâce au financement que leur assemblée a voté nous allons mettre en production l'exposition consacrée à l'exil des réfugiés juifs Autrichiens et Allemands en France dès que la région Rhône Alpes aura confirmé le montant de son aide pour 2007.

La direction de la vie associative de la région Rhône-Alpesnous a octroyé une subvention égale à 10 % du budget du projet "récolte de témoignage", aussi nous allons donc devoir chercher encore un peu de quoi boucler ce projet .
Si vous souhaitez nous aider ou juste vous informer écrivez nous!

Notre médiateur culturel, Jérémy, est revenu du séminaire francophone de Yad Vashem et il est motivé pour continuer et s'investir dans le projet associatif et pédagogique. Un grand merci à Alain Michel et à l'équipe du séminaire pour la qualité de la formation.

Mise en ligne de la page Moses Goldschlag et de sa correspondance avec Alice Ferrières pendant son internement au camp de Noé.
Clara, la stagiaire que Dorot|association d'histoire a envoyé à Vienne nous a rapporté des documents très intéressants dont l'acte de mariage de Moses en 1916 à Vienne. Son travail nous a permis d'améliorer la documentation relative à plusieurs des personnes dont nous reconstituons les itinéraires.
Suite des travaux à Vienne au mois de novembre avec la campagne d'interviews.

dimanche 15 juillet 2007

Appel à projets

Dorot|association d'histoire lance un appel à projets aux enseignants du secondaire dans le cadre du Concours National de la Résistance 2007-2008.

Dorot souhaite soutenir deux projets de classe dont le sujet serait lié au secours aux réfugiés juifs en provenance du territoire du Reich.

Deux projets seront récompensés ( un projet de collège et un projet de lycée) en apportant documentation et moyens (150 € de dépenses) liées au projet et la mise à disposition de pages dans son site web pour la publication du projet pour les deux projets sélectionnés.

Les propositions doivent êtres adressées à concours@dorot.fr avant le 30 octobre 2007.

L'annonce des deux projets soutenus sera publiée le 8 novembre en page d'accueil du site exilordinaire.org

mercredi 13 juin 2007

En juin tu avanceras....

et tu te souviendras....
Aux Archives Départementales de l'Aude nous avons trouvé des éléments nouveaux concernant Karin, Frieda et Robert.
Dans le dossier d'étranger de Frieda nous avons en effet, trouvé "le chainon manquant" dans la chronologie de l'exil.
Après sa libération du camp/château de Frémont à Vallon-en-Sully dans l'Allier, Frieda a rejoint ses frères Wilhelm et Bertold Linder à Sallèles d'Aude, mais nous ne savions pas où elle avait rencontré Robert Haas, son nouveau compagnon après sa séparation d'avec Nathan Otto Kornweitz.
Il se trouve que Frieda a emmené sa fille Karin dans une pouponnière à Limoges, là elle rencontre le chirurgien dentiste strasbourgeois et ce dernier écrit au préfet de l'Aude en février 1941 pour se porter garant des revenus de Frieda.
Dans une lettre au dossier, le Dr Georgette Haas, peut-être la soeur de Robert , est mentionnée comme référence pour la demande de carte d'identité d'étranger.

Autre bonne nouvelle ce mois. Un des fils de Wilhelm Linder, né après la guerre, fils de la seconde épouse de Wilhelm , Ray ( Raymond) nous a contacté des Etats-Unis où il réside.

Nous avons aussi trouvé de nouveaux éléments pour la famille Spira. Avant de les publier nous allons les communiquer à Sigmund.

Grâce à la page sur le centre de Chansaye créé par l'abbé Glasberg et les amitiés chrétiennes nous avons pu entrer en contact avec la fille du Dr Heinz Pollak et d'Ilse Leo. Cette dernière est toujours en vie à Vienne et nous devrions l'interviewer à l'automne.

Nos projets d'interviews risquent de prendre du retard, nos demandes de subventions ne sont pas toujours accueillies favorablement. Un exemple de relations difficiles : la ville de Lyon qui visiblement ne comprend pas ce que nous faisons, en tout cas le cabinet du maire, nous avions demandé un financement pour installer une exposition dans la cour du Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation, ancien siège de la Gestapo pour le mois de mars 2008

La directrice semblait d'accord ( 3 rendez-vous) , mais pas de budget. Au cabinet du maire la directrice adjointe nous affirme le contraire, puis déclare à un de nos financeurs ne pas nous connaître ni comprendre notre travail. Le chargé de mission mémoire est aux abonnés absents, quand à un adjoint mieux vaut ne pas y penser la dernière en charge de la mémoire a été placardisée. Que faire pour contourner l'obstacle et joindre le Maire de Lyon ?
La France qui suspend le droit des étrangers à faire venir leurs familles, vous dit bonsoir.
1938 -2008 finalement nous allons avoir du travail au niveau de la mémoire.

lundi 28 mai 2007

28 mai 2007

Bad Arolsen, charmante petite ville thermale de la Hesse abrite un lieu que les chercheurs en histoire de la Shoah considèrent comme une source première, les archves du Service International de recherches (ITS) . Le batiment abrite de 40 à 50 millions de documents.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la tâche principale du Service International de Recherches (International Tracing Service = ITS) consistait à aider à retrouver des personnes non allemandes disparues ou déplacées pendant la guerre et à réunir les familles séparées.

Aujourd’hui, la désignation « service de recherches » peut prêter à confusion, le travail de recherches ne représentant plus qu’un pourcentage minime de l’ensemble des activités totales du Service International de Recherches (SIR). Sa tâche principale réside à présent en la réunion, le classement et l’exploitation des documents concernant les groupes de personnes mentionnées ci-après, c’est-à-dire de fournir des renseignements sur la base de cette documentation.

* les détenus des camps de concentration ainsi que d’autres lieux de détention sous le « Reichsführer SS » sur le territoire du Reich et les territoires occupés par l’Allemagne entre 1933 et 1945

* les Juifs déportés sous le régime national-socialiste

* les étrangers se trouvant, entre 1939 et 1945, sur le territoire du Reich, principalement en République fédérale d'Allemagne

* les personnes déplacées – Displaced Persons (DP’s) – prises en charge, après la Seconde Guerre mondiale par des organisations internationales d’assistance, telles que l’UNRRA, l’IRO, etc., essentiellement sur le territoire de la République fédérale d'Allemagne, en Autriche, en Suisse, en Italie et en Grande-Bretagne

* les « enfants » (c’est-à-dire les personnes qui, à la fin de la guerre, avaient moins de 18 ans) de membres des groupes précités, déplacés suite aux événements de la guerre, voire séparés de leurs parents, respectivement nés en Allemagne pendant la guerre


D'ici peu une première série de 10 millions de documents numérisés vont être remis aux archives de Yad vashem et à l'USHMM. Le CDJC/mémorial de la Shoah est sur les rang pour obtenir également copie des documents.
Mais pour cela il faudrait que la France qui a maintenant un gouvernement ratifie l'accord international sur la diffusion de ces archives.

Pour notre part l'ITS nous a fourni dernièrement des éléments sur les frères Kornweitz à Mauthausen et à Auschwitz. Très peu de chercheurs ont été autorisés par le passé à pénétrer dans les archives de l'ITS , beaucoup de réponses à nos questions y demeurent. Soyons patients, encore un peu et espérons que la France se décide à signer.
Sinon il n'y aura qu'à aller à Washington ou Jérusalem.

voilà pour les nouvelles d'un lundi de Pentecôte.

lundi 14 mai 2007

14 mai

14 mai 1941:
Premières arrestations massives de Juifs étrangers. 3 700 hommes convoqués par un « billet vert» pour « examen de situation » sont arrêtés par la police parisienne, puis internés à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande dans le Loiret.

14 mai 2007 :
Grâce à l'aimable autorisation du Cercil à Orléans nous mettons en ligne la page consacrée aux camps du Loiret.
Pithiviers, Beaune-la-Rolande et Jargeau.

Nous avions mis en ligne il y a quelque jours le rapport de la Commission des centres de rasemblement de 1939 sur le camp de Montargis .

Petit moment d'autosatisfaction le zapping web du Nouvel Obs a sélectionné nos pages
consacrées à Klaus Barbie









A propos des 20 ans du procès nous allons mettre en ligne une page par semaine d'un article de 1987.

jeudi 10 mai 2007

10 mai 2007

10 mai 1940
Il y a 67 ans la Belgique était envahie par les troupes du Reich.
Il y a 67 ans la Belgique raflait et déportait les réfugiés Allemands et Autrichiens vers St Cyprien.

Demain cela fera 20 ans que le procès de
Klaus Barbie s'est ouvert à Lyon.
20 ans que la mémoire des enfants d'Izieu portée par quelques uns est sortie de l'oubli.

Parmi les enfants raflés à Izieu certains avaient eu un père raflé en Belgique...



Nous avons un Président de la République qui déclare : "je vais en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi et la concurrence des mémoires qui nourrit la haine des autres."

et vous vous detestez qui ?

Quizz
Qui a écrit ?
A J’appelle tous les Français par delà leur parti, leurs croyances, leurs origines, à s’unir à moi pour que la France se remette en mouvement.
B Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n’obéir qu’à leur foi dans le destin de la patrie.

réponse
1 Philippe Pétain

2 Nicolas Sarkozy

Merci de nous envoyer la réponse. ( non je blague); solution du quizz la semaine prochaine.

Sinon concernant le site, nous avons rajouté de nouvelles fonctionnalités de recherche et mettrons en ligne la semaine prochaine les pages sur les camps du Loiret grâce à l'aimable autorisation du Cercil à Orléans.

lundi 23 avril 2007

Le convoi 50

Aujourd'hui publication de l'étude d'Ernest Kallmann sur le convoi 50 et sa constitution.
A cette occasion nous avons pu grâce au travail de Mme Courtes de Lectoure prendre contact avec la famille de Manfred Starkaus, déporté par le convoi 50.
La soeur de Manfred, Edith a pu quitter la France en août 1941 de Marseille par un des derniers bâteaux pour les Etats-Unis. Edith avait 13 ans, nous attendons de ses nouvelles.

dimanche 22 avril 2007

Ne pas en parler

Les auteurs des profanation des tombes du carré musulman du cimetière militaire d'Arras ont été écroués, ils ont avoué avoir agi par "racisme".
Un candidat à l'élection présidentielle représentant un parti de droite déclare dans ses discours dont le dernier du 19 avril à Marseille : "La France n'a commis aucun génocide, la France n'a pas inventé la solution finale." Vrai mais elle (le gouvernement de Vichy) y a participé ..
. Et dire que ce Monsieur a des chances d'être élu; ça me glace.


> Pour revenir aux nouvelles du site Un exil ordinaire: la semaine prochaine fin de la mise en ligne des pages en Allemand , nous n'avons toujours pas trouvé de traductrice/teur pour l'anglais.
> Mise en ligne dans les prochains jours d'une étude réalisée par Ernest Kallmann sur la constitution du convoi 50 qui fut dirigé de Drancy vers Maïdanek et Sobibor.

> Dans la semaine ajout de 8000 noms d'internés juifs de Rivesaltes dans la liste Liste divers camps d’internement français
> En juillet le médiateur culturel de notre association ( dorot) participera au séminaire francophone de Yad Vashem à Jérusalem.
> En projet la production d'une exposition pour mars 2008 et son installation dans la cour du Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon. Nous attendons les réponses pour les financements. Les graphistes seront argentins :El fantasma de Heredia.
Nous vous tiendrons informé.




mercredi 28 mars 2007

Des nouvelles de Mars

Au chapitre des projets et des bonnes nouvelles, il semble que le CHRD présentera notre travail de mars à septembre 2008 dans la cour de l'espace Berthelot à Lyon.
Il ne reste plus qu'à boucler les financements et finaliser tout ça ...une promenade de santé!

Plus proche de nous mise en ligne de nouvelles pages sur :
Hans Burghardt fut interné à St Cyprien en provenance de Belgique, puis à Gurs et à Rivesaltes il crut être à l'abri au centre du Lastic mais hélas il fit partie des 33 raflés du 26 août 1942.

Bientôt grâce au CDDP de l'Indre mise en ligne d'une page sur Douadic.

Les données des rafles du Tarn ont été mises en lignes dans la base internement de la page recherche, nous travaillons également sur un gros plan sur Lacaune et la famille Markscheid.

mercredi 21 mars 2007

L'effet Izieu

Je ne sais si c'est l'effet de la diffusion du 2e épisode de la Dame d'Izieu sur la chaine TF1 ou le soudain intérêt du public pour les réfugiés juifs en France, toujours est-il que nous enregistrons une augmentation significative du traffic sur le site.
La page que nous consacrons à la colonie des enfants d'Izieu et à la rafle du 6 avril 1944 témoigne du destin de ces enfants dont certains avaient connu les étapes de l'exil : Vienne, Bruxelles, Rivesaltes ...
Nous allons mettre en ligne cette semaine les pages consacrées aux deux soeurs Krochmal, Liane et Renate et à leur frère Siegfried. Nous présentons des documents de leur internement avant la colonie.

Toujours à propos de l'effet Izieu, le nouveau collège de l'ORT à Lyon portera le nom de Liliane et Maurice Gerenstein. Il ouvrira ses portes à la rentrée 2007/2008.

Le père des enfants, Schapse Gerenstein a survécu à la déportation et a émigré aux Etats-Unis où il a reconstruit une vie sous le nom d'Alexandre Gerens après avoir perdu femme et enfants dans la Shoah. Compositeur et éditeur de musique, Schapse/Alexandre aurait aimé savoir que des jeunes gens vont étudier dans un établissement portant le nom de ses enfants.

Le site web du mémorial des enfants d'Izieu ( je ne me résous pas à utiliser le nom qu'ils ont modifié " mémorial des enfants juifs exterminés" et eux non plus puisque le titre html de leur site est toujours Musée Mémorial des enfants d'Izieu....) trouve utile de communiquer ( pour une fois) après la diffusion du téléfilm et d'apporter des précisions historiques. Ce qui est dommage c'est que pour accéder à ces informations il faut aller les chercher loin dans le site. A juste titre, ils précisent quels personnages et quelles situations du téléfilms sont issus de l'imagination des scénaristes et quels enfants étaient bien réels.
TF1 n'a rien trahi il ne s'agissait pas d'un docufiction mais d'un téléfilm...il n'y a pas eu tromperie sur l'objet juste de la déception sur des choix de réalisation. La direction et l'équipe du mémorial auraient peut-être dus s'impliquer un peu plus dans le projet, au lieu de mépriser ce qui vient du monde des médias.
C'est grâce aux visiteurs que TF1 va lui apporter que le mémorial financera une partie de son acivité ...et peut-être aussi grâce aux droits du livre de Sabine Zlatin ...

Histoire passionnante également que celle de la famille Szyfman, réfugiée à Aiguebelette,
village de l'avant pays savoyard, à quelques minutes à vol d'oiseau d'Izieu . Les familles Rochzaid- Leska, Fixler, Schoenfeld et Halpern seront également présentées.
Le chapitre que nous prévoyons de publier prend forme. Nous avons retrouvé les traces de plus de 80 juifs assignés à résidence ou réfugiés grâce aux différents registres des archives de la mairie et des préfectures du Rhône et de la Savoie. Cartes d'alimentation, registre de distribution du lait, courrier du préfet, les sources sont nombreuses et améliorent la vision et la connaissance de la situation telle que des témoins de l'époque la raconte.
Pour la fin de ce mois mise en ligne d'une étude passionnante d'Ernest Kallmann sur la formation du convoi 50 de mars1943 à travers les sources d'archives parfois discordantes.




mercredi 21 février 2007

Chronique

1987-2007 : il y a 20 ans le procès de Klaus Barbie s'ouvrait à Lyon, retrouvez dans la rubrique histoire les pages consacrées à Lyon 1942-1944, la rafle d'Izieu et Klaus Barbie alias le Boucher de Lyon.

Jusqu'au 11 mai, date anniversaire de l'ouverture du procès nous mettrons en ligne des pages consacrées aux enfants d'Izieu- dont nous avons retrouvé la trace dans nos recherches.
Nous évoquerons la famille Halaunbrenner internée à Rivesaltes, le père de Maurice et Liliane Gerenstein qui a survécu à ses enfants- des pages de témoignages sur la vie à Lyon et dans la région à cette période.

jeudi 8 février 2007

Madagascar

Ce qu'il y a de formidable avec ce projet c'est que nos visiteurs viennent réellement du monde entier.
Même si un exil ordinaire n'enregistre pas les scores de fréquentations du site des candidats aux présidentielles nous pouvons être heureux de la variété de leurs origines géographiques.

Les juifs autrichiens, nous le savions ont fui tout autour de la planète et la cruauté de leur situation les a pas empêché de concevoir une histoire qui est devenue un classique de l'humour juif :

Trois réfugiés juifs autrichiens épuisés se tiennent devant le représentant du Joint à Paris (organisation de secours américaine).
“Où allez-vous ?” demande-t-il
”Je vais à Rome” dit le premier
"Ma destination est Londres” dit le second.
"Mon plan c’est Madagascar“ dit le troisième
"Madagascar? Pourquoi si loin ?" demande l’agent intrigué
"Loin ? Loin d’où ?" répond le réfugié songeur.

Grâce à la curiosité d'une habitante d' Antananarivo qui nous a contactée, à la compétence dilligente d'une conservatrice du CAOM à Aix en Provence, nous savons désormais que sur les 26 juifs recensés à Madagascar en 1941, il y avait 13 français et 13 étrangers et que parmi les 13 étrangers deux étaient autrichiens....peut être que dans les archives du Joint nous trouverons son nom.

Au chapitre des nouvelles, nous sommes heureux d'annoncer que Dorot|association d'histoire est devenue partenaire du Centre de Documentation Juive Contemporaine-Mémorial de la Shoah. Léhaïm!








dimanche 28 janvier 2007

27 janvier

« Aucun enfant ne naît raciste, et il nous incombe à tous de faire en sorte qu’aucun ne le devienne. La lutte contre le racisme et la xénophobie ne doit pas se limiter à un jour de l’année. Nous avons le devoir de combattre la haine et les préjugés à tout moment et en tous lieux, à l’école, sur le lieu de travail et dans la rue. Les dirigeants politiques ont pour responsabilité particulière de libérer l’Europe du racisme sous toutes ses formes, de l’antisémitisme à l’islamophobie, en passant par les préjugés contre les Roms.

Le Conseil de l'Europe est le gardien de la Convention européenne des Droits de l'Homme, et la lutte contre toutes les formes de racisme est l’une de nos tâches prioritaires. La Campagne européenne de jeunesse pour la diversité, les droits de l'homme et la participation s’appuie sur le message de la Campagne de 1995 « Tous différents, tous égaux », mais avec un objectif plus large : elle s’attaque en effet à la discrimination fondée non seulement sur l’origine ethnique ou la couleur de peau, mais aussi sur la religion, le handicap ou l’orientation sexuelle.

Réunis à Strasbourg en 2002, les Ministres européens de l’Éducation ont décidé d’instituer une « Journée de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité ». Depuis lors, cette journée est célébrée chaque année le 27 janvier, jour anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz. Les Nations Unies ont adopté l’idée en faisant du 27 janvier la journée internationale de la mémoire. »

Ceci étant dit qu'avez-vous fait hier ?


mercredi 24 janvier 2007

Clandestins

Mise en ligne d'une liste de 599 personnes jugées en correctionnelle dans les Alpes Maritimes pour franchissement clandestin de la frontière.

Dans la rubrique "Liste 1939-1945" sur la page recherche, nous avons ajouter 621 entrées concernant des juifs clandestins appréhendés par les autorités françaises en provenance d'Italie par la mer entre mars 1939 et mai 1940.

Sur les 621 entrées de la liste, 22 concernent des clandestins pénétrant pour la seconde fois consécutive en France, 599 personnes au total dont 27 enfants de 6 à 17 ans.

Ce recensement a été effectué par Paolo Veziano aux archives départementales des Alpes Maritimes à Nice dans les séries 03U.

La première publication de cette liste date de 2001 dans son ouvrage, Ombre di confine, Alzani Editore,Pinerolo.

Dorot a compilé les listes de Paolo et le remercie.

samedi 20 janvier 2007

Fin de semaine

Mise en ligne d'une liste de 111 hommes transférés d'Auschwitz à Buchenwald le 22 janvier, le transport, selon Peter Landé qui a saisi la liste, comptait 2 200 hommes dont 111 identifiés par les autorités allemandes comme " Français". Nous devrions bientôt rajouter les " Autrichiens".

Peter Landé nous a communiqué cette liste et nous avons croisé les données avec la base du Mémorial de la Shoah. Il ya quelques différences que nous avons rajoutées dans une colonne.
Sur les 111 déportés de France, 2 hommes étaient arrivés avec le convoi #1 du 27 mars 1942.

Serge Klarsfeld dans le Mémorial de la déportation des Juifs de France ( 1978) mentionne 19 survivants pour ce convoi dont Herszko Frydman transféré à Buchenwald.
Autre élément important de cette liste les quatre hommes du convoi #6.
Autre liste mise en ligne, celle des refoulés de la Zone d'Occupation à retrouver dans la rubrique documents.

jeudi 18 janvier 2007

update

Nous avons lancé les traductions des pages du site en Allemand et espérons mettre en ligne les premières pages le 27 janvier.
Nous commencerons par Sigmund Spira et la famille Kornweitz.

Lors de notre dernière visite aux Archives départementales du Rhône nous avons terminé la saisie des données sur les étudiants juifs de la faculté de lettres qui ont demandé une dérogation au numerus clausus en 1941-42-43 et 44. Les noms ont été rajoutés dans "Liste 39-45" sur la page de recherche.
Aujourd'hui aussi mise en ligne de la page de la famille Taussig qui a réussi à quitter Vienne le 27 juin 1939 et d'un article de Paolo Veziano sur les réfugiés juifs étrangers mis à la porte de l'Italie après 1938. D'ici quelques jours nous publierons la liste ( partielle) des personnes qui ont été interpellées sur la Côte d'Azur par la police et la gendarmerie en provenance d'Italie entre mars 1939 et mai 1940. En grande majorité des juifs du allemands et autrichiens qui avaient embarqués à Vintimille.


mardi 9 janvier 2007

Un petit billet pour un bilan


Mise à jour des bases

Nous voilà de retour, nous avons mis en ligne hier les 1017 noms des personnes inhumées au cimetière du camp de Gurs. Ce travail nous avait été donné par un professeur de Lycée allemand et nous avons décidé de l'inclure dans les bases "diverses listes 39-45" de la page recherche du site. Les bases contiennent désormais plus de 12 000 noms.

Nous avons commencé la rédaction des pages lieux et mettrons en ligne les pages des camps d'internement français étudiés : Bram, St Cyprien, Rivesaltes, Les Milles, Vallon en Sully ainsi que Borgo San Dalmazzo en Italie.


Interactif

Ces derniers jours le site nous a apporté des demandes de renseignements assez variées auxquelles nous répondons volontiers l'une d'Espagne provient d'un descendant de réfugié espagnol et bien que Dorot| association d'histoire n'ait pas pour objet l'étude des internés espagnols, nous répondons à ces demandes. Il faut rappeler qu'il n'existe pas de site et de bases des données pour ces recherches. Peut-être que le projet de mémorial du Camp de Rivesaltes inclura des outils de recherche pour l'ensemble des camps de la Région, mais l’horizon semble lointain quand à la mise à disposition d’outils en ligne.

Une autre demande symbolique des difficultés des chercheurs, provient d'Israël et concerne l’assassinat d'un jeune résistant juif à Lyon en 1944. A nouveau pas d'outil accessible en ligne et la difficulté depuis l'étranger à localiser l'interlocuteur. Lyon capitale de la résistance, dotée d’un Centre d’Histoire de la Résistance n’a pas compris que les visiteurs sont aussi sur le web.


Dorot est une association de recherche et de publication, nous sommes heureux de voir que le site "Un exil ordinaire " nous apporte des visiteurs de 25 pays de la Norvège au Nord à l'Australie, la Namibie et le Chili au Sud. Bien sûr l'essentiel des visiteurs sont issus de l’Union Européenne d’Israël et des Etats-Unis.

Le site enregistre sur les deux mois et demi d’activité une moyenne de visite 9 000 pages /mois.
C’est encourageant car nous savons que notre contenu n’est qu’à un tiers de ce qui est prévu et qu’il subsiste des problèmes techniques à résoudre.

Les visiteurs des pages de recherche en français et en anglais représentent 16 % des visiteurs du site. Le taux de retour est de 36 %.

Bonne année à tous, merci pour votre soutien et votre intérêt.

L’équipe de Dorot